Dans un article du Soleil paru le 19 février dernier, on y apprend de la plume de Jean-François Cliche que des tests ont été effectués par la Ville de Trois-Rivières sur de l’eau de fracturation d’un puits de gaz de schiste de la gazière Talisman situé à Fortierville. Résultat : l’eau « n’est pas particulièrement sale ni difficile à traiter ».
Les tests, qui comprenaient une trentaine de paramètres, ont été réalisés en janvier dernier. On peut lire dans l’article : « Comme on le fait souvent pour tester la toxicité de l’eau, des truites et des daphnies ont même été plongées pendant 10 jours dans l’eau de fracturation non traitée d’une des 22 livraisons. Les truites, un poisson pourtant réputé intolérant à la pollution, ont survécu à ce traitement, mais les daphnies n’ont cependant pas eu cette chance. » Le technicien en épuration des eaux de la Ville de Trois-Rivières ajoute qu’il ne sait pas « […] à quoi les daphnies sont plus sensibles par rapport aux truites, c’est une question que je vais devoir éclaircir. »
Le journaliste rapporte aussi que « […] l’eau qui a servi à fracturer le puits de Fortierville respectait, avant même d’avoir été traitée, les normes de rejet dans l’environnement (pour l’éthylèneglycol et le diéthylèneglycol), quand ce n’était pas carrément les normes pour l’eau potable (sulfates, nitrites/nitrates, benzène, toluène, éthylbenzène, xylènes et baryum). »
Les concentrations d’huiles et de graisses minérales étaient toutefois élevées. Mais comme le rapporte le journaliste : «[…] si l’on y trouve d’assez grandes quantités de graisses minérales, il semble qu’elles soient assez propres, avant même d’avoir été traitées, pour que la truite y survive… ».
Le journaliste a également publié un billet sur son blogue avec un peu plus de renseignements sur le sujet. Ce blogue suit l’actualité scientifique.