Le journaliste visé par une plainte du Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec avait raison de dire que les opposants ont déformé le sens d’un rapport scientifique
MONTRÉAL, le mercredi 23 janvier 2019 - L’Association pétrolière et gazière du Québec salue une décision récente du Conseil de presse du Québec, décision qui confirme qu’un journaliste de Québec avait raison de dire que le Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec a déformé le sens d’un rapport scientifique affirmant que la fracturation hydraulique ne représente pas une menace pour l’eau souterraine.
Dans sa chronique « Vérification faite », le journaliste du Soleil Jean-François Cliche avait écrit en 2017 que le groupe d’opposants citait le rapport hors contexte, et qu’une partie du rapport contredisait même leur interprétation.
« Nous sommes heureux de voir une autorité comme le Conseil de presse confirmer ce qui nous apparaît comme évident, c’est-à-dire que les groupes d’opposants ne veulent entendre que ce qui leur plaît sans égard à la vérité, au point où ils peuvent détourner le sens d’un rapport scientifique » a dit le porte-parole de l’APGQ Eric Tetrault. « La volonté d’aller jusqu’au Conseil de presse démontre qu’ils sont prêts à tout sauf à un véritable débat démocratique avec l’industrie ».
L’APGQ rappelle que deux sondages récents sont venus confirmer la nette préférence de la population québécoise envers les hydrocarbures locaux, contrairement à ce que disent les opposants. Un sondage IPSOS de juin 2018 démontre un appui de 60% en faveur de la,production de gaz naturel au Québec plutôt que l’importation comme c’est le cas actuellement. Un sondage Léger publié récemment montre quant à lui une nette préférence pour le pétrole canadien au Québec plutôt que celui de l’étranger.
« Les opposants ont fait dérailler le débat pendant de nombreuses années, au point où l’acceptabilité sociale semble difficile à obtenir du point de vue des autorités gouvernementales. Ce que nous voyons avec ces sondages, c’est que la population ne partage pas du tout leur point de vue ».
L’industrie invite les opposants à un vrai débat sur la production locale, un débat où les arguments de nature scientifique doivent prévaloir. À titre d’exemple, l’industrie rappelle qu’en s’opposant à la production de gaz naturel propre au Québec, les groupes environnementalistes et les groupes citoyens encouragent le Québec à causer un tort immense à la planète, car l’importation du gaz naturel de l’Ouest et des États-Unis cause 330% plus d’émissions de GES.