«L’APGQ salue la publication des documents de consultation qui sont publiés aujourd’hui, en lien avec les évaluations environnementales stratégique (ÉES)»
Québec, le 28 octobre 2015 - L’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) accueille favorablement les éléments des ÉES qui sont publiés aujourd’hui, et qui mèneront aux consultations publiques du mois de novembre.
Plusieurs professionnels et spécialistes ont participé à l’élaboration des études de l’évaluation environnementale stratégique (ÉES), dont le rapport final est attendu au cours des prochains mois. Le rapport mentionne des risques et des impacts dont l’industrie a toujours été consciente et envers lesquels elle fait preuve de rigueur et transparence. Nous sommes convaincus qu’en travaillant tous ensemble et en référant aux meilleures pratiques, nous pouvons gérer ces impacts au Québec, comme cela se fait ailleurs en Amérique du Nord et à travers le monde. Nous concluons, comme les scientifiques le font, que lorsque faite sécuritairement, la production d’hydrocarbures est sécuritaire.
«Avec la publication de ce document étoffé, basé sur des études faites spécifiquement pour le Québec, il est maintenant possible d’avoir une discussion ouverte, basée sur des faits, en vue de développer la filière pétrolière et gazière chez nous. L’ÉES a permis d’établir des faits quant aux impacts environnementaux, sociaux et économiques liés à une exploitation des hydrocarbures. Il s’agit ici non seulement de poursuivre l’exploration, mais de passer au stade de production. C’est seulement par une production locale que nous pourrons commencer à régler nos problèmes d’approvisionnements en gaz et en pétrole», a déclaré M. Michael Binnion, président de l’APGQ.
Rappelons que le Québec doit s’en remettre à 100 % à l’importation pour combler ses besoins énergétiques en matière d’hydrocarbures. La facture de ces importations correspond grosso modo au budget accordé à l’éducation pour l’ensemble de la province. De plus, le document reconnaît les bénéfices directs sur les finances publiques du développement de la filière locale des hydrocarbures. En plus des bénéfices attribuables à ses participations dans Hydrocarbures Anticosti et dans le capital-actions de Junex, de Pétrolia et, éventuellement, d’autres sociétés, le gouvernement profite également des redevances et des revenus liés aux impôts sur le revenu des entreprises.
L’ensemble de ces bénéfices totaliserait pour le gouvernement entre 46 et 48 milliards de dollars (en dollars de 2020) sur l’ensemble de la période d’exploitation de 75 ans. Si on ajoute les bénéfices économiques d’autres projets du Québec (basses terres du Saint-Laurent, Bas-Saint-Laurent, etc.) on parle ici d’une source de revenus majeure pour le gouvernement et pour toute la société québécoise.
De plus, nous consommons actuellement environ 300 000 barils par jour de pétrole. Malgré tous les efforts et les meilleures ambitions du Québec, il faut se rendre à l’évidence qu’on aura encore besoin de pétrole, et pour longtemps. Même en réduisant par six notre consommation, ce qui demeure une cible extrêmement ambitieuse, les 50 000 barils restants devront venir de quelque part.
Le pétrole est intéressant pour le développement économique, mais le gaz naturel provenant des basses terres du Saint-Laurent, d’Anticosti et d’ailleurs au Québec serait un véritable levier de développement pour la Gaspésie et la Côte-Nord qui rêvent de faire de la deuxième et troisième transformation. Le Québec doit miser sur l’achat local de l’énergie, et il est grand temps que les hydrocarbures en fassent partie.
L’APGQ considère que l’acceptabilité sociale est un facteur important de la réussite des projets. Toutefois, nous rappelons que l’ÉES n’a pas fait de nouvelles découvertes en la matière. Nous sommes satisfaits que les études menées soient désormais autant d’outils supplémentaires
permettant de mieux expliquer la filière aux Québécois.
Notre association représente des entreprises privées qui estiment qu’avec une véritable loi sur les hydrocarbures, la production locale sera rentable et offrira de grands bénéfices pour toute la société québécoise. Ce rapport préliminaire des ÉES est, pour nous, un pas important dans la bonne direction vers une nouvelle législation et un cadre réglementaire complet. Le gouvernement a désormais en mains toutes les informations pertinentes pour prendre des décisions et se doter d’un cadre réglementaire et légal en vue d’avancer au cours des prochaines étapes.
L’APGQ considère qu’une exploitation future des hydrocarbures au Québec constitue un atout essentiel pour le développement économique de la province, et ce, tant pour créer des emplois de qualité que pour assurer une stabilité au niveau de l’approvisionnement énergétique du Québec. Rappelons que des États prospères comme la Norvège arrivent à exploiter les hydrocarbures de manière efficace et responsable. Le Québec, avec toute l’expertise à sa disposition et son statut de chef de file en matière environnementale, a tous les atouts pour réussir, et pour le faire en toute sécurité.
Le document présenté aujourd’hui est volumineux et complexe. L’APGQ et ses membres prendront le temps de l’étudier en profondeur au cours des prochains jours, afin de pouvoir pleinement participer aux consultations publiques qui auront lieu du 16 au 19 novembre prochains dans plusieurs régions du Québec.
À propos de l’APGQ
L’APGQ a été créée afin d’encourager le dialogue sur le potentiel d’une nouvelle industrie au Québec : l’industrie pétrolière et gazière. Les ressources énergétiques du Québec peuvent être développées de façon sécuritaire et dans le respect de l’environnement, tout en contribuant à la croissance économique du Québec. Notre objectif est de démontrer les intérêts communs et les bénéfices mutuels potentiels que peuvent en retirer autant la population du Québec que nos membres.
À ce sujet, notre association tiendra les 8 et 9 novembre, à Montréal, la 7e édition de sa conférence annuelle. Nous vous invitons à prendre connaissance du programme préliminaire de l’événement ici : http://www.apgq-qoga.com/conference-2015/conference-2015-programme/
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Source:
David B. Lefebvre
Directeur des affaires publiques et des communications
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418 261-2941