Recourir à la fracturation hydraulique pour extraire du gaz naturel nécessite très peu d’eau par rapport à certaines autres sources d’énergie. Par exemple, la production de gaz de schiste dans le monde requiert en moyenne moins d’eau que tout autre combustible fossile et considérablement moins d’eau que l’énergie nucléaire.
La quantité d’eau nécessaire à la fracturation hydraulique d’un puits au Québec sera d’environ 13 000 mètres cubes. Cela semble considérable, mais à titre de comparaison, c’est à peu près l’équivalent de la quantité d’eau qui passe sous le pont de Québec en une seconde. Ainsi, la quantité d’eau nécessaire annuellement pour la production du gaz naturel est inférieure à la quantité d’eau utilisée en une année pour le lavage des voitures ou l’arrosage des terrains de golf au Québec !
De plus, puisque la fracturation hydraulique dans les formations de schistes profonds s’effectue à des centaines ou des milliers de mètres sous la nappe phréatique - séparée par des couches multiples de roc étanche –, l’eau de fracturation ne remonte pas vers la nappe phréatique.