Le gaz naturel est reconnu comme l’énergie fossile la plus propre et l’Accord de Kyoto l’a d’ailleurs identifié comme une solution afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans un contexte nord-américain.
Le développement de cette industrie au Québec est complémentaire aux autres filières énergétiques vertes, telles que l’hydroélectricité et l’énergie éolienne, et permet d’apporter un équilibre entre l’offre et la demande selon la période de l’année. Nous savons que, dès le départ, en développant l’industrie du gaz naturel ici au Québec, il y aura des économies de 3 % à 5 % des gaz à effet de serre (GES), seulement en diminuant les distances de transport par gazoduc.
Le Québec possède le potentiel gazier qui lui permettrait de devenir un fournisseur majeur dans le marché nord-américain, approvisionnant d’abord le marché du Québec puis, ultérieurement, celui de certains États voisins.
Aussi, le pétrole représente 38 % de l’énergie consommée au Québec, presque autant que l’hydroélectricité. Le Québec détient également le record peu enviable d’être le plus grand consommateur de mazout lourd au Canada, soit près de la moitié de la consommation totale du pays. Le gaz naturel est définitivement plus propre que le mazout lourd, que le mazout léger et que le diésel et peut même se substituer à ces sources dans plusieurs cas. Ceci contribuerait à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à améliorer la qualité de l’air au Québec.